La bande de Gaza est sous le feu des bombes israéliennes depuis samedi, quand le Hamas a lancé une attaque surprise qui a fait plus de 1200 morts côté israélien. En représailles, Israël a bombardé l’enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste avec 4000 tonnes d’explosifs, tuant des centaines de civils et détruisant des infrastructures vitales.
Le conflit, qui a éclaté après l’échec des négociations pour former un nouveau gouvernement en Israël, est le plus meurtrier depuis la guerre de 2014. Il a provoqué une crise humanitaire à Gaza, où les habitants manquent d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments. Une première aide en provenance de Jordanie est arrivée en Egypte, mais le poste-frontière de Rafah, reliant les deux pays, a été bombardé par Israël.
La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu immédiat et à une reprise du dialogue entre les parties. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé jeudi à Tel-Aviv pour tenter de désamorcer la situation. Le Conseil fédéral suisse a exprimé sa profonde préoccupation face à la violence et a souhaité que le Hamas soit qualifié d’organisation terroriste.
Le sort des otages israéliens détenus par le Hamas reste incertain. Leurs familles vivent dans l’angoisse et l’attente, espérant que leurs proches soient encore en vie et qu’ils puissent être libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers.
