Il y a eu plusieurs manifestations propalestiniennes en France depuis le début des hostilités entre le Hamas et Israël le samedi 7 octobre 2023. Certaines de ces manifestations ont été interdites par les autorités françaises, qui craignent une escalade de la violence et une importation du conflit sur le sol français. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé à ne pas « importer le conflit » en France et à respecter les consignes de sécurité.
Le ministère des Affaires étrangères a également annoncé la mort d’un deuxième ressortissant français en Israël, victime des attaques du Hamas, et signalé 14 disparitions inquiétantes de Français en Israël. Le parquet antiterroriste français est en lien avec le Quai d’Orsay pour enquêter sur ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déploré une cinquantaine d’actes antisémites en France depuis samedi, notamment des tags, des insultes et des menaces. Il a annoncé le renforcement de la protection des lieux de culte et des écoles juives.
Enfin, le conflit a provoqué des tensions politiques en France, notamment entre la majorité présidentielle et La France insoumise, qui a exprimé son soutien au peuple palestinien et dénoncé l’« agression » d’Israël. Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a accusé Emmanuel Macron de « complicité » avec Israël et a appelé à la reconnaissance de l’État palestinien. Cette prise de position a suscité la colère de plusieurs élus de la majorité et de l’opposition, qui ont dénoncé une « récupération politique » et une « incitation à la haine ».
