Le kibboutz de Kfar Aza, qui signifie “village de Gaza” en hébreu, est situé à moins de deux kilomètres de l’enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste. Fondé en 1951 par des immigrants juifs originaires d’Europe de l’Est, il fait partie des quelque 250 kibboutz israéliens, ces villages collectivistes fondés sur le principe d’égalité et sur la propriété commune des biens.
Depuis des années, le kibboutz de Kfar Aza subit des tirs de roquettes et des infiltrations de terroristes du Hamas, qui cherchent à semer la terreur et à détruire Israël. Ses habitants, qui réclament une solution durable au conflit avec les Palestiniens, ont appris à vivre avec la menace permanente et à se protéger dans des pièces sécurisées.
Mais le 7 octobre 2023, le cauchemar a atteint son paroxysme. Des dizaines de membres du Hamas, armés de fusils d’assaut, de grenades et d’explosifs, ont pénétré dans le kibboutz par un tunnel souterrain. Ils ont alors commencé à faire du porte-à-porte pour massacrer les civils sans distinction d’âge ou de sexe. Selon les témoignages des survivants, ils ont brûlé des maisons avec des familles entières tuées à l’intérieur, coupé la tête de femmes et d’enfants, et profané des symboles religieux.
L’armée israélienne, alertée par les appels au secours, est intervenue rapidement pour repousser les assaillants et secourir les victimes. Mais le bilan est effroyable : plus de 200 morts et une centaine de blessés dans le kibboutz de Kfar Aza. Les images du massacre, diffusées sur les réseaux sociaux par les terroristes ou les médias, ont choqué le monde entier.
Le kibboutz de Kfar Aza est aujourd’hui un lieu de deuil et de recueillement. Ses habitants, malgré la douleur et la colère, affirment leur volonté de rester sur leur terre et de continuer à vivre selon leurs valeurs. Ils espèrent que la communauté internationale condamnera fermement le Hamas pour ses crimes contre l’humanité et qu’elle soutiendra Israël dans sa lutte contre le terrorisme.
