Le massacre de Be’eri

Le massacre de Be’eri est une attaque terroriste perpétrée par le Hamas contre un kibboutz israélien situé près de la bande de Gaza, le 7 octobre 2023. Selon les sources, au moins 100 personnes ont été tuées dans l’attaque, dont des femmes, des enfants et des nourrissons

Le massacre de Be’eri est une attaque terroriste perpétrée par le Hamas contre un kibboutz israélien situé près de la bande de Gaza, le 7 octobre 2023. Selon les sources, au moins 100 personnes ont été tuées dans l’attaque, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Des dizaines de maisons ont également été incendiées. Les assaillants ont également pris en otage de nombreux résidents et les ont emmenés dans la bande de Gaza. L’attaque a duré environ 12 heures, jusqu’à l’arrivée des forces de l’IDF qui ont tué la plupart des terroristes. Le kibboutz a subi de lourdes pertes en vies humaines et en biens qui l’ont laissé dévasté et brisé.

Le massacre de Be’eri a eu lieu en même temps qu’une série d’autres affrontements civils et militaires dans plusieurs communautés israéliennes près de la bande de Gaza. Parmi eux, le festival de musique “Tribe of Nova”, qui se déroulait dans le désert, entre les kibboutzim de Be’eri et Réïm, a été la cible des assaillants du Hamas, qui ont abattu à bout portant de nombreux jeunes festivaliers. Une vidéo choquante montre le sort apparent des otages israéliens détenus par le Hamas.

Le massacre de Be’eri est considéré comme un crime de guerre et un acte de barbarie par la communauté internationale. Il rappelle aux Israéliens les peurs et les bravoures de 1948, lorsque le pays a été attaqué par ses voisins arabes à sa création.

Israël a réagi à l’attaque du Hamas avec une grande colère et une grande détermination. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays était en guerre contre le Hamas et qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu tant que la sécurité des Israéliens ne serait pas garantie. Il a également promis une réponse « forte, rapide et précise » à l’attaque à Jérusalem-Est, où un adolescent palestinien a blessé par balles un père et son fils.

L’armée israélienne a lancé une opération militaire nommée « Bouclier du désert » pour repousser les infiltrations du Hamas et détruire ses infrastructures dans la bande de Gaza. Selon les sources militaires, plus de 300 frappes aériennes ont été menées contre des cibles du Hamas, dont des sites de lancement de roquettes, des tunnels, des dépôts d’armes, des postes de commandement et des bureaux du mouvement islamiste. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 200 terroristes du Hamas et détruit plus de 80 % de ses capacités militaires.

Par ailleurs, Israël a mobilisé des milliers de réservistes et déployé des chars et des troupes le long de la frontière avec la bande de Gaza, en prévision d’une éventuelle invasion terrestre. Le ministre de la Défense israélien Benny Gantz a déclaré que l’armée était prête à « frapper fort et profondément » le Hamas et à « changer la réalité sur le terrain ».

Sur le plan diplomatique, Israël a reçu le soutien de plusieurs pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde et l’Australie, qui ont condamné l’attaque du Hamas et affirmé le droit d’Israël à se défendre. En revanche, Israël a fait face à la critique de certains pays arabes et musulmans, comme l’Égypte, la Jordanie, la Turquie et l’Iran, qui ont dénoncé les frappes israéliennes sur Gaza et appelé à la protection des civils palestiniens. L’Union européenne s’est dite inquiète d’une escalade de la violence et a appelé à une désescalade urgente et à un retour au dialogue.

10 octobre 2023 11h14

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