Le secrétaire départemental de la CGT dans le Nord, Jean-Paul Delescaut, a été placé en garde à vue ce vendredi 20 octobre 2023 pour “apologie du terrorisme” après avoir publié un tract sur le conflit entre Israël et le Hamas.
Le tract, intitulé “la fin de l’occupation est la condition de la paix en Palestine”, exprimait le soutien de la CGT au peuple palestinien et dénonçait les “horreurs de l’occupation illégale” par Israël.
La phrase qui aurait provoqué la réaction du préfet du Nord est la suivante : “Depuis samedi (7 octobre, ndlr), elles reçoivent les réponses qu’elles ont provoquées”, en référence aux attaques du Hamas qui ont fait 13 morts en Israël.
La CGT a réclamé la libération immédiate de ses militants et a affirmé son pacifisme et sa condamnation des crimes commis contre toutes les victimes civiles.
Des militants de la CGT se sont rassemblés devant le commissariat de Lille pour soutenir Jean-Paul Delescaut, ainsi que des élus de la France insoumise qui ont dénoncé une interpellation “insupportable” et une atteinte à la liberté d’expression.
À partir de ces éléments, vous pouvez rédiger un texte qui présente les faits, les enjeux et les réactions autour de cette affaire. Vous pouvez aussi donner votre opinion personnelle, mais en respectant les règles du débat démocratique et en évitant toute forme de haine ou de violence. Voici un exemple de texte possible :
Le conflit entre Israël et le Hamas a des répercussions en France, où le secrétaire départemental de la CGT dans le Nord, Jean-Paul Delescaut, a été arrêté pour “apologie du terrorisme”. Il avait diffusé un tract pro-palestinien qui semblait justifier les attaques du Hamas contre Israël. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression, le droit de critiquer la politique israélienne et le risque d’importer le conflit au sein de la société française.
Le tract de la CGT, publié le 10 octobre 2023, exprimait sa solidarité avec le peuple palestinien et dénonçait les “horreurs de l’occupation illégale” par Israël. Il faisait suite à une série d’attaques du Hamas qui ont fait 13 morts en Israël, dont deux enfants. Le tract affirmait que ces attaques étaient la conséquence des violences israéliennes. Cette phrase a été jugée comme une apologie du terrorisme par le préfet du Nord, qui a ordonné l’interpellation de Jean-Paul Delescaut à son domicile, vendredi 20 octobre 2023.
La CGT a réagi en demandant la libération immédiate de ses militants et en rappelant son pacifisme et sa condamnation des crimes commis contre toutes les victimes civiles. Elle a aussi revendiqué son droit à critiquer la politique israélienne et à soutenir la cause palestinienne. Des militants de la CGT se sont rassemblés devant le commissariat de Lille pour manifester leur soutien à Jean-Paul Delescaut. Des élus de la France insoumise ont également pris sa défense, en dénonçant une interpellation “insupportable” et une atteinte à la liberté d’expression. Ils ont accusé le gouvernement français de se soumettre aux intérêts d’Israël et de criminaliser toute forme d’opposition.
Cette affaire illustre la difficulté à aborder le conflit entre Israël et le Hamas sans tomber dans l’amalgame ou la provocation. Il est légitime de dénoncer l’occupation israélienne et les violations des droits humains en Palestine, mais il est inacceptable de cautionner ou de minimiser les actes terroristes du Hamas. Il est nécessaire de distinguer le peuple israélien de son gouvernement, et de reconnaître le droit à l’existence et à la sécurité des deux États. Il est aussi important de ne pas importer le conflit au sein de la société française, où coexistent des citoyens de différentes origines et convictions. Il faut favoriser le dialogue, la tolérance et la paix, et non la haine, la violence et la guerre.