Les Brigades al-Qassam sont la branche armée du mouvement de résistance palestinienne Hamas. Elles sont considérées comme une organisation terroriste par plusieurs pays, mais aussi comme des combattants de la liberté par d’autres. Elles ont été fondées en 1991 par Yahia Ayache, un ingénieur en électricité surnommé “l’ingénieur” pour ses compétences en fabrication d’explosifs. Elles ont mené de nombreuses attaques contre Israël, notamment des attentats-suicides, des tirs de roquettes, des prises d’otages et des opérations d’infiltration. Elles disposent d’un arsenal varié, comprenant des roquettes Qassam, des drones suicides, des mines et des tunnels. Elles comptent entre 15 000 et 40 000 combattants, selon les sources.
Les Brigades al-Qassam sont actuellement engagées dans une bataille nommée “Déluge d’Al-Aqsa” contre Israël, qui a commencé le samedi 7 octobre 2023. Elles ont revendiqué plusieurs opérations spectaculaires, comme la destruction de installations militaires israéliennes, la mort de quatre prisonniers israéliens dans les raids aériens, et le déploiement de 35 drones suicides de type al-Zawari. Le porte-parole militaire des Brigades al-Qassam, Abu Ubaida, a déclaré que la résistance avait remplacé une partie de ses forces à l’intérieur des territoires occupés et avait mené de nouvelles opérations d’infiltration au cours des dernières heures5. Il a appelé le peuple palestinien à s’engager dans la bataille et a affirmé que les affrontements se poursuivaient sur plusieurs fronts.
Le but des Brigades al-Qassam est de mettre en œuvre la charte du Hamas, qui vise à détruire l’État d’Israël et à instaurer la charia dans les territoires palestiniens. Elles se considèrent comme des combattants de la liberté qui résistent à l’occupation et à l’agression israéliennes. Elles revendiquent le droit au retour des réfugiés palestiniens et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Elles affirment également défendre les lieux saints musulmans, notamment la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Elles sont soutenues par l’Iran, la Turquie, le Qatar, la Corée du Nord et le Venezuela. Elles sont en conflit avec Israël depuis 1992, mais aussi avec l’Autorité palestinienne, qu’elles accusent de collaboration avec Israël. Elles ont participé à plusieurs guerres et opérations militaires, dont la plus récente est l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », lancée le 7 octobre 2023, en réponse aux attaques israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa et les fidèles musulmans.
Les Brigades al-Qassam sont organisées selon une structure militaire qui comprend plusieurs divisions et unités. Selon le site web officiel des Brigades, elles se composent de:
- Le commandement général, dirigé par Mohammed Deïf, qui supervise l’ensemble des opérations militaires et coordonne les différentes branches.
- La branche militaire, qui regroupe les combattants armés répartis en régiments, brigades, bataillons et compagnies. Elle dispose de plusieurs spécialités, comme l’infanterie, l’artillerie, le génie, les forces spéciales, les tireurs d’élite, les kamikazes et les drones.
- La branche de sécurité et de renseignement, qui est chargée de la collecte d’informations, de la contre-espionnage, de la protection des dirigeants et des installations, et de la lutte contre les collaborateurs.
- La branche médiatique, qui est responsable de la diffusion des communiqués, des vidéos, des photos et des messages des Brigades. Elle gère également le site web et les réseaux sociaux des Brigades.
- La branche logistique, qui s’occupe de l’approvisionnement en armes, en munitions, en explosifs, en nourriture, en médicaments et en équipements. Elle assure également le transport, la maintenance et le stockage du matériel.
- La branche religieuse, qui fournit un soutien spirituel et moral aux combattants. Elle organise des prières, des sermons, des cours et des activités caritatives. Elle veille également au respect de la charia et à la promotion des valeurs islamiques.
Les Brigades al-Qassam comptent entre 15 000 et 40 000 combattants, selon les sources. Elles recrutent principalement parmi les jeunes Palestiniens de Gaza, mais aussi parmi les réfugiés palestiniens du Liban, de Syrie et d’autres pays. Elles forment leurs membres dans des camps d’entraînement situés à Gaza ou à l’étranger, notamment en Iran. Elles bénéficient du soutien financier et matériel de plusieurs pays alliés du Hamas, comme l’Iran, la Turquie, le Qatar, la Corée du Nord et le Venezuela.
Les Brigades al-Qassam sont financées par plusieurs sources, notamment:
- Des pays alliés du Hamas, comme l’Iran, la Turquie, le Qatar, la Corée du Nord et le Venezuela, qui leur fournissent de l’argent, des armes, des munitions et des équipements.
- Des dons de particuliers ou d’organisations sympathisants de la cause palestinienne, qui leur envoient de l’argent par des canaux clandestins ou par des organisations caritatives écrans.
- Des activités criminelles, comme le trafic de drogue, le racket, le vol ou la contrebande, qui leur permettent de générer des revenus illicites.
- Des cryptomonnaies, comme le bitcoin, qui leur offrent un moyen anonyme et sécurisé de recevoir des dons en ligne. Les Brigades al-Qassam ont créé un site web où elles expliquent comment faire des dons en bitcoin et comment éviter la traçabilité.
Les Brigades al-Qassam utilisent ces fonds pour financer leurs opérations militaires contre Israël, comme l’achat ou la fabrication de roquettes, de drones, d’explosifs, de mines ou de tunnels. Elles utilisent également ces fonds pour payer les salaires de leurs combattants, pour soutenir les familles des martyrs ou pour mener des activités sociales et religieuses dans la bande de Gaza.
