Le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a lancé samedi une attaque sans précédent contre Israël, en infiltrant son territoire et en prenant en otage des civils et des soldats. Parmi les victimes, on compte des Français, dont 8 ont été tués et 20 portés disparus.
Face à la riposte israélienne, qui a frappé plus de 2400 cibles du Hamas en 24 heures, le groupe terroriste a menacé d’exécuter les otages si les bombardements ne cessaient pas. “Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l’exécution d’un des otages civils”, a affirmé la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassem, dans un communiqué.
Cette menace a été vivement condamnée par la communauté internationale, et notamment par le président français Emmanuel Macron, qui a dénoncé un “chantage insupportable” du Hamas sur les otages détenus à Gaza. Il a également exprimé sa solidarité avec Israël et sa condamnation sans équivoque des “effroyables actes terroristes” perpétrés par le Hamas. Il a enfin appelé à la libération immédiate et sans condition des otages, dont l’identité et le nombre exact restent incertains.
Le chantage du Hamas est une stratégie désespérée pour tenter de faire plier Israël et de gagner le soutien de certains pays hostiles à l’Etat hébreu, comme l’Iran, qui s’est félicité des attaques du Hamas. Mais il est aussi le signe d’une cruauté sans nom, qui bafoue le droit international humanitaire et qui met en danger la vie de personnes innocentes. Le Hamas doit cesser immédiatement ses agressions et rendre des comptes pour ses crimes.
